Circuit de randonnée : Camí de la Transhumància

Ruta de Transhumància

Localisation et contact

Niveau

Difficile

Le Chemin de la transhumance est un sentier de haute montagne qui chemine au cœur d’un paysage sauvage d’une grande beauté, le long duquel vous découvrirez des vestiges architecturaux tels que des bordes, des cabanes de berger, des orris et des chemins de pierre sèche, entre autres, qui sont les témoins de la transhumance, une pratique demeurée très vivante jusqu’au milieu du siècle dernier. De nos jours, les troupeaux – principalement des vaches, des chevaux et des brebis – continuent à monter pour paître en haute montagne en été, puis redescendent en automne pour regagner les étables et éviter les températures extrêmes de l’hiver. C’est ce qu’on appelle la transhumance locale (ou verticale). La migration vers les plaines des pays voisins, transhumance horizontale, est aujourd’hui très peu pratiquée.

Le bétail
Tout au long du circuit, vous pourrez apercevoir plusieurs espèces de bétail adaptées à la vie en haute montagne, comme la vache brune andorrane, le cheval pyrénéen catalan, la brebis (Rouge du Roussillon, Xisqueta et Lacona, principalement) et, côté français, le cheval de Mérens, la brebis Tarasconnaise et la vache Gasconne.

Sur ce lien, vous trouverez toutes les informations sur la transhumance, ainsi que la description de toutes les espèces présentes sur ce chemin transfrontalier pyrénéen.

Chemin de la transhumance : vallée d’Incles - plateau de Beille
La vallée d’Incles est le point de départ de la partie andorrane du Chemin de la transhumance. Il prend son départ sur le parking situé à proximité du pont de la Baladosa et offre plusieurs options de 2 ou 3 jours qui vous permettent de passer une nuit dans le refuge gardé de Juclar, puis celui de Rulhe, côté français. 

Circuit principal : Incles - lac de Juclar - plateau de Beille
Étape 1 : vallée d’Incles - refuge de Juclar
La première partie du circuit nous fait monter en direction du col de Juclar, en passant par les lacs et le refuge gardé de Juclar, où nous passons la nuit. Durée : 2 h 30. Distance : 3,1 km. Dénivelé +/- : 483 m+ / 11 m-.

Étape 2 : refuge de Juclar - étang de Joclar - refuge de Rulhe
Nous partons du refuge de Juclar pour nous diriger vers la France. Une fois en territoire français, nous longeons l’étang de Joclar jusqu’au refuge de Rulhe. Nous passons la deuxième nuit dans ce refuge gardé. Durée : 3 h. Distance : 5,3 km. Dénivelé +/- : 383 m+ / 507 m-.

Étape 3 : refuge de Rulhe - plateau de Beille (en passant par la Jasse de Toudous)
Nous partons du refuge de Rulhe pour rallier le plateau de Beille, en passant par les cols de Belh, de la Didorte et de Finestres, et la Jasse de Toudous. Nous arrivons enfin au parking du plateau de Beille, dans le secteur des 4 Chemins.  Durée : 5 h 45. Distance : 12,7 km, avec un dénivelé +/- de 508 m+ / 912 m-.

Variante par Fontargente (2 jours)
Étape 1 : vallée d’Incles - étangs de Fontargente - refuge de RulheCette variante commence par gravir le chemin qui borde la rivière Manegor, puis traverse le plateau du même nom jusqu’au port d’Incles, pour ensuite rallier la France. Après les étangs de Fontargente, nous suivons l’itinéraire en direction de la cabane de Garsan pour terminer au refuge de Rulhe, où nous passons la nuit. Durée : 3 h 45. Distance : 15,2 km. Dénivelé +/- : 766 m+ / 414 m-.
Nous pouvons aussi rejoindre le refuge de Rulhe en passant par l’étang de l’Estagnol, une option un peu plus courte, mais légèrement plus technique. Durée : 3 h 25. Distance : 13,72 km. Dénivelé +/- : 683 m+ / 334 m-. 

Étape 2 : refuge de Rulhe - plateau de Beille (en passant par la Jasse de Toudous)
Au départ du refuge de Rulhe, nous franchissons la rivière Aston en direction de la Jasse de Toudous pour rejoindre le plateau de Beille, dans le secteur des 4 Chemins. Durée : 5 h 45. Distance : 12,7 km, avec un dénivelé +/- de 508 m+ / 912 m-. 

Variante en boucle jusqu’à Rulhe (2 jours)
Étape 1 : vallée d’Incles - étangs de Fontargente - refuge de Rulhe
Nous commençons sur le chemin qui borde la rivière Manegor, puis traversons le plateau du même nom jusqu’au port d’Incles, où nous entrons en France. Après les étangs de Fontargente, nous suivons l’itinéraire en direction de la cabane de Garsan pour terminer au refuge de Rulhe, où nous passons la nuit. Durée : 3 h 45. Distance : 15,2 km. Dénivelé +/- : 766 m+ / 414 m-.

 Étape 2 : refuge de Rulhe - refuge de Juclar

Pour terminer la boucle, nous partons du refuge de Rulhe en empruntant le circuit qui passe par la Jasse de Toudous et la rivière Aston, pour ensuite monter jusqu’au refuge de Juclar, où nous pouvons faire une halte. Durée : 3 h 40. Distance : 5,5 km, avec un dénivelé +/- de 552 m+ / 407 m-.

Étape 3 : refuge de Juclar - vallée d’Incles
Au départ du refuge de Juclar, nous descendons vers la vallée d’Incles, en passant par l’enclos dit Pleta de Juclar pour rejoindre le parking de la Baladosa. Durée : 1 h 20. Distance : 3,1 km. Dénivelé +/- : 11 m+ / 483 m-.

Chemin de la transhumance plateau de Beille - vallée d’Incles
La boucle part du côté français pour une distance totale de 37,4 km. Elle commence et se termine sur le plateau de Beille et se divise en quatre étapes :

Étape 1 : plateau de Beille - refuge de Rulhe. Durée : 5 h. Distance : 11 km, avec un dénivelé +/- de 620 m+ / 370 m-.

Étape 2 : refuge de Rulhe - étangs de Fontargente - vallée d’Incles - refuge de Juclar. Durée : 5 h 30. Distance : 11 km, avec un dénivelé +/- de 630 m+ / 510 m-.

Étape 3 : refuge de Juclar - refuge de Rulhe. Durée : 3 h - Distance : 6 km, avec un dénivelé +/- de 210 m+ / 340 m-.

Étape 4 : refuge de Rulhe - plateau de Beille. Durée : 4 h 40. Distance : 11 km, avec un dénivelé +/- de 370 m+ / 620 m-.

Ce circuit ne peut être effectué qu’entre début juin et fin septembre, en période d’ouverture des refuges de Rulhe et Juclar. Ces derniers doivent être réservés à l’avance.

Pour votre sécurité, nous vous recommandons de toujours aller en montagne avec des chaussures et des vêtements appropriés. Informez-vous sur la météo, planifiez bien votre itinéraire et évitez les risques inutiles en prenant les précautions adéquates. 

Il est également très important de respecter l’environnement naturel et le bétail : ne criez pas, ne les dérangez pas, n’envahissez pas les zones de pâturage et pensez à refermer les clôtures. La montagne est un espace partagé qu’il faut préserver ensemble.

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